Quel type d’entreprise est la SARL ?

Étant la forme juridique d’entreprise la plus répandue en France, la SARL offre la possibilité de créer une entreprise avec un budget restreint. Son fonctionnement s’avère être assez simple et comporte certains avantages. D’un autre côté, l’établissement de cet organisme connaît aussi ses limites. Retrouvez dans cet article les informations à ce sujet.

Description et fonctionnement de la SARL

Description de la SARL

SARL est l’acronyme de « société à responsabilité limitée ». Elle forme un effectif limité de collaborateurs dont la responsabilité dépend de leur quote-part. Cette position est dédiée à quelques professionnels tels que les vendeurs, les industriels et les métiers libéraux. En revanche, les métiers juridiques ou de santé n’ont pas accès à ce statut, sauf les pharmaciens.

Comment fonctionne-t-elle ?

L’établissement de cette société n’est autorisé que lors d’une collaboration de deux associés. Mais, la loi peut faire des exceptions si fondation d’une SARL unipersonnelle ou EURL. Les deux parties peuvent être des individus physiques ou moraux. Le capital social est également une exigence, mais la loi ne fixe aucun montant. Les deux actionnaires départagent les parts sociales en fonction de leurs apports.

La formulation des statuts est très utile en cas de lancement d’une entreprise SARL. En outre, il faut concrétiser les procédures d’immatriculation. La majorité des activités sont autorisées dans cette société, hormis certaines exceptions de la loi. S’il y a une réglementation des activités, il faut aussi remplir toutes les exigences d’exercice.

Quels sont ses avantages et ses limites ?

La SARL comporte plusieurs bénéfices, mais également des inconvénients. Voici quelques avantages et limites de l’instauration de cette forme juridique.

Les avantages de cette entreprise

Le premier avantage est la protection des biens personnels des actionnaires. En effet, avec toutes ces règles, aucune opposition à la loi ne peut intervenir. De plus, le conjoint du gérant peut avoir le titre de conjoint collaborateur. Ainsi, il peut profiter d’une protection sociale complète.

À titre informatif, les membres de la même famille ont le droit de procéder à l’établissement de ce type de société. Au sujet des taxes des profits, les collaborateurs peuvent choisir entre la taxation sur la société ou bien l’impôt direct sur les profits à leur nom.

Qu’en est-il de ses limites ?

Les formalités d’établissement de cette société requièrent l’assistance d’un professionnel. Cette dernière est indispensable à la formulation des statuts et la concrétisation de l’intégralité des détails techniques de mise en place. D’ailleurs, l’institution d’un secrétariat juridique annuel est essentielle. Il permet de matérialiser et d’enregistrer les actions de l’entreprise.

Le gérant majoritaire doit participer au système des Travailleurs Non-Salariés ou TNS. Même si ce dernier est moins coûteux, il est aussi moins protecteur que celui des présumés salariés.

Le représentant, c’est qui ?

Le ou les gérants représentent la société à responsabilité limitée, ils sont les responsables des fautes de gestion dans la société. En tout cas, il y a quatre types de gérants : 

  • Majoritaire, il s’agit du détenant du 50 % des parts sociales.
  • Minoritaire, c’est celui qui ne possède qu’une minorité des parts de l’organisme. Cependant, il peut recevoir un salaire de sa nomination sociale.
  • Égalitaire, il est assujetti au régime social des présumés salariés.
  • Le dirigeant peut aussi être une tout autre personne, en dehors des partenaires d’affaires. Il encaisse une paye et est soumis au système social des assimilés salariés.